Capítulos 22, 23 e 24 – O Pequeno Príncipe em Francês

Este são os Capítulos 22, 23 e 24 da série O Pequeno Príncipe em Francês. Você, assim como outros, provavelmente já escutou falar do livro O Pequeno Príncipe. Contudo, se você não faz a menor ideia de que livro é esse, recomendo ler o texto Littérature Française: Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry que postei dias atrás. E antes disso, ler o Capítulo 21 que já está postado. Toda sexta-feira será lançado um texto novo aqui no blog com o áudio do livro lido por mim, Elisa. 

 

Este livro é inspirado na vida real do próprio autor, Antoine de Saint-Exupéry.  Eu havia comentado por aqui, num texto passado, que iria fazer essa junção do blog com as leituras que realizei, et vóilà!, aqui está!

 

Espero que você goste dessa junção e seja participativo, afinal, essa leitura é para você realizar uma grande imersão na língua e literatura francesa!

 

Êtes-vous prêts à vous laisser surprendre par l’histoire du Petit Prince ?

 

Alors ouvrez grand vos oreilles…

1 – Escute os capítulos 22, 23 e 24 de O Pequeno Príncipe

 

Eu o aconselho a escutar duas vezes o áudio do capítulo antes de passar para os próximos passos. Você pode escutar no Spotify, Deezer, Anchor e entre outras plataformas!

2 – Compreenda o vocabulário

 

Aiguilleur = guarda-chaves

 

Embellit = embeleza, torna belo

 

En buvant = bebendo

 

Fontaine = fonte

 

Front pâle = fronte pálida

 

Il ne s’agit plus du renard = não se trata da raposa

 

J’ai soif = eu tenho sede

 

Marchand = vendedor

 

Méches de cheveux = mechas do cabelo

 

Panne = pane 

 

Puits = poço

 

Rayonne = irradia 

 

Renard = raposa

 

Trésor = tesouro

 

Yeux clos = olhos fechados

3 – Ouça a história mais uma vez

Agora tente identificar as palavras do vocabulário na história, escutando-a mais uma vez.

4 – Responda as questões

 
Les humains

 

Écoutez l’histoire et donnez les informations suivantes:

 

1. Que fait l’aiguilleur ?

 

2.Que fait le marchand ?

 

3. Si le Petit Prince avait cinquante-trois minutes à dépenser, que ferait-il ?

 

4. Qu’a pensé le narrateur alors qu’il portait le Petit Prince dans ses bras ?

6 – Leia a transcrição dos capítulos 22, 23 e 24

 

CHAPITRE XXII

 

– Bonjour, dit le petit prince.

– Bonjour, dit l’aiguilleur.

– Que fais-tu ici ? dit le petit prince.

– Je trie les voyageurs, par paquets de mille, dit l’aiguilleur. J’expédie les trains qui les emportent, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche.

Et un rapide illuminé, grondant comme le tonnerre, fit trembler la cabine d’aiguillage.

– Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils ?

– L’homme de la locomotive l’ignore lui-même, dit l’aiguilleur.

Et gronda, en sens inverse, un second rapide illuminé.

– Ils reviennent déjà ? demanda le petit prince…

– Ce ne sont pas les mêmes, dit l’aiguilleur. C’est un échange.

– Ils n’étaient pas contents, là où ils étaient ?

– On n’est jamais content là où l’on est, dit l’aiguilleur.

Et gronda le tonnerre d’un troisième rapide illuminé.

– Ils poursuivent les premiers voyageurs ? demanda le petit prince.

– Ils ne poursuivent rien du tout, dit l’aiguilleur. Ils dorment là-dedans, ou bien ils bâillent. Les enfants seuls écrasent leur nez contre les vitres.

– Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent, fit le petit prince. Ils perdent du temps pour une poupée de chiffons, et elle devient très importante, et si on la leur enlève, ils pleurent…

– Ils ont de la chance, dit l’aiguilleur.

CHAPITRE XXIII

– Bonjour, dit le petit prince.

– Bonjour, dit le marchand.

C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.

– Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.

– C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.

– Et que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?

– On en fait ce que l’on veut…

« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… »

CHAPITRE XXIV

Nous en étions au huitième jour de ma panne dans le désert, et j’avais écouté l’histoire du marchand en buvant la dernière goutte de ma provision d’eau :

 

– Ah ! dis-je au petit prince, ils sont bien jolis, tes souvenirs, mais je n’ai pas encore réparé mon avion, je n’ai plus rien à boire, et je serais heureux, moi aussi, si je pouvais marcher tout doucement vers une fontaine !

 

– Mon ami le renard, me dit-il…

 

– Mon petit bonhomme, il ne s’agit plus du renard !

 

– Pourquoi ?

 

– Parce qu’on va mourir de soif…

 

Il ne comprit pas mon raisonnement, il me répondit :

 

– C’est bien d’avoir eu un ami, même si l’on va mourir. Moi, je suis bien content d’avoir eu un ami renard…

 

« Il ne mesure pas le danger, me dis-je. Il n’a jamais ni faim ni soif. Un peu de soleil lui suffit… »

 

Mais il me regarda et répondit à ma pensée :

 

– J’ai soif aussi… cherchons un puits…

 

J’eus un geste de lassitude : il est absurde de chercher un puits, au hasard, dans l’immensité du désert. Cependant nous nous mîmes en marche.

 

Quand nous eûmes marché, des heures, en silence, la nuit tomba, et les étoiles commencèrent de s’éclairer. Je les apercevais comme en rêve, ayant un peu de fièvre, à cause de ma soif. Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire :

 

– Tu as donc soif, toi aussi ? lui demandai-je.

 

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement :

 

– L’eau peut aussi être bonne pour le cœur…

 

Je ne compris pas sa réponse mais je me tus… Je savais bien qu’il ne fallait pas l’interroger.

 

Il était fatigué. Il s’assit. Je m’assis auprès de lui. Et, après un silence, il dit encore :

 

– Les étoiles sont belles, à cause d’une fleur que l’on ne voit pas…

 

Je répondis « bien sûr » et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune.

 

– Le désert est beau, ajouta-t-il…

 

Et c’était vrai. J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence…

 

– Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part…

 

Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable. Lorsque j’étais petit garçon j’habitais une maison ancienne, et la légende racontait qu’un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n’a su le découvrir, ni peut-être même ne l’a cherché. Mais il enchantait toute cette maison. Ma maison cachait un secret au fond de son cœur…

 

– Oui, dis-je au petit prince, qu’il s’agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible !

 

– Je suis content, dit-il, que tu sois d’accord avec mon renard.

 

Comme le petit prince s’endormait, je le pris dans mes bras, et me remis en route. J’étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile. Il me semblait même qu’il n’y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la lune, ce front pâle, ces yeux clos, ces mèches de cheveux qui tremblaient au vent, et je me disais : « Ce que je vois là n’est qu’une écorce. Le plus important est invisible… »

 

Comme ses lèvres entr’ouvertes ébauchaient un demi-sourire je me dis encore : « Ce qui m’émeut si fort de ce petit prince endormi, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort… » Et je le devinai plus fragile encore. Il faut bien protéger les lampes : un coup de vent peut les éteindre…

 

Et, marchant ainsi, je découvris le puits au lever du jour.

E então, o que você achou dos capítulos 22, 23 e 24 do livro O Pequeno Príncipe? Gostou? E as perguntas? Escreva as respostas aqui nos comentários para que eu possa corrigir! E não se esqueça, toda sexta-feira lançarei um capítulo do livro junto com o áudio para que você faça uma imersão maravilhosa! Já estamos chegando na reta final do livro, preparem-se para os lencinhos!

 

Aproveite para me seguir no Instagram e Youtube para ficarem por dentro de vários conteúdos incríveis sobre a língua e literatura francesa!

 

À la prochaine,

Elisa.

Deixe um comentário

O seu endereço de e-mail não será publicado. Campos obrigatórios são marcados com *

Categorias

Mais Acessados