Capítulo 25 – O Pequeno Príncipe em Francês

Este é o Capítulo 25 da série O Pequeno Príncipe em Francês. Você, assim como outros, provavelmente já escutou falar do livro O Pequeno Príncipe. Contudo, se você não faz a menor ideia de que livro é esse, recomendo ler o texto Littérature Française: Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry que postei dias atrás. E antes disso, ler o Capítulo 22, 23 e 24 que já está postado. Toda sexta-feira será lançado um texto novo aqui no blog com o áudio do livro lido por mim, Elisa. 

 

Este livro é inspirado na vida real do próprio autor, Antoine de Saint-Exupéry.  Eu havia comentado por aqui, num texto passado, que iria fazer essa junção do blog com as leituras que realizei, et vóilà!, aqui está!

 

Espero que você goste dessa junção e seja participativo, afinal, essa leitura é para você realizar uma grande imersão na língua e literatura francesa!

 

Êtes-vous prêts à vous laisser surprendre par l’histoire du Petit Prince ?

 

Alors ouvrez grand vos oreilles…

1 – Escute o capítulo 25 de O Pequeno Príncipe

Eu o aconselho a escutar duas vezes o áudio do capítulo antes de passar para os próximos passos. Você pode escutar no Spotify, Deezer, Anchor, Apple e entre outras plataformas!

2 – Compreenda o vocabulário

 

Apprivoiser = cativar

 

Attendre = esperar

 

Aveugles = cegos

 

Demain = amanhã

 

Cependant  = entretanto

 

Choux = couve, repolho

 

Ébauches de dessin = esboços de desenho

 

Fête = festa

 

J’ai peur = eu tenho medo

 

Je crayonnai donc une muselière = então eu desenhei um focinho

 

Je l’y installai bien d’aplomb = eu instalei bem o prumo (o prumo é um instrumento para detectar/conferir a vertical do espaço e elevar o ponto)

 

 J’eus le cœur serré = fiquei com o coração partido

 

Nouveau = novo

 

Peut-être = talvez

 

Poulie = polia (roda para correia transmissora de movimento)

 

Repartir = recomeçar, voltar

 

Rougit = no passé simple, corou

 

Seau = balde

 

Soir = noite

3 – Ouça a história mais uma vez

 

Agora tente identificar as palavras do vocabulário na história, escutando-a mais uma vez.

4 – Responda as questões

 
 l’anniversaire
 
Écoutez l’histoire et donnez les informations suivantes:

 

1) Quelle promesse le narrateur doit-il tenir ?

 

2) Pourquoi le narrateur éprouvait un chagrin bizarre ? Que pensez-vous qu’il va se passer ?

6 – Leia a transcrição do capítulo 21

 

CHAPITRE XXV

– Les hommes, dit le petit prince, ils s’enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu’ils cherchent. Alors ils s’agitent et tournent en rond…

 

Et il ajouta :

 

– Ce n’est pas la peine…

 

Le puits que nous avions atteint ne ressemblait pas aux puits sahariens. Les puits sahariens sont de simples trous creusés dans le sable. Celui-là ressemblait à un puits de village. Mais il n’y avait là aucun village, et je croyais rêver.

 

– C’est étrange, dis-je au petit prince, tout est prêt : la poulie, le seau et la corde…

 

Il rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit comme gémit une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi.

 

– Tu entends, dit le petit prince, nous réveillons ce puits et il chante…

 

Je ne voulais pas qu’il fît un effort :

 

– Laisse-moi faire, lui dis-je, c’est trop lourd pour toi.

 

Lentement je hissai le seau jusqu’à la margelle. Je l’y installai bien d’aplomb. Dans mes oreilles durait le chant de la poulie et, dans l’eau qui tremblait encore, je voyais trembler le soleil.

 

– J’ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire…

 

Et je compris ce qu’il avait cherché !

 

Je soulevai le seau jusqu’à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C’était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu’un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau. Lorsque j’étais petit garçon, la lumière de l’arbre de Noël, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que je recevais.

 

– Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans un même jardin… et ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent…

 

– Ils ne le trouvent pas, répondis-je…

 

– Et cependant ce qu’ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d’eau…

 

– Bien sûr, répondis-je.

 

Et le petit prince ajouta :

 

– Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur.

 

J’avais bu. Je respirais bien. Le sable, au lever du jour, est couleur de miel. J’étais heureux aussi de cette couleur de miel. Pourquoi fallait-il que j’eusse de la peine…

 

– Il faut que tu tiennes ta promesse, me dit doucement le petit prince, qui, de nouveau, s’était assis auprès de moi.

 

– Quelle promesse ?

 

– Tu sais… une muselière pour mon mouton… je suis responsable de cette fleur !

 

Je sortis de ma poche mes ébauches de dessin. Le petit prince les aperçut et dit en riant :

 

– Tes baobabs, ils ressemblent un peu à des choux…

 

– Oh !

 

Moi qui étais si fier des baobabs !

 

– Ton renard… ses oreilles… elles ressemblent un peu à des cornes… et elles sont trop longues !

 

Et il rit encore.

 

– Tu es injuste, petit bonhomme, je ne savais rien dessiner que les boas fermés et les boas ouverts.

 

– Oh ! ça ira, dit-il, les enfants savent.

 

Je crayonnai donc une muselière. Et j’eus le cœur serré en la lui donnant :

 

– Tu as des projets que j’ignore…

 

Mais il ne me répondit pas. Il me dit :

 

– Tu sais, ma chute sur la Terre… c’en sera demain l’anniversaire…

 

Puis, après un silence il dit encore :

 

– J’étais tombé tout près d’ici…

 

Et il rougit.

 

Et de nouveau, sans comprendre pourquoi, j’éprouvai un chagrin bizarre. Cependant une question me vint :

 

– Alors ce n’est pas par hasard que, le matin où je t’ai connu, il y a huit jours, tu te promenais comme ça, tout seul, à mille milles de toutes les régions habitées ! Tu retournais vers le point de ta chute ?

 

Le petit prince rougit encore.

 

Et j’ajoutai, en hésitant :

 

– À cause, peut-être, de l’anniversaire ?…

 

Le petit prince rougit de nouveau. Il ne répondait jamais aux questions, mais, quand on rougit, ça signifie « oui », n’est-ce pas ?

 

– Ah ! lui dis-je, j’ai peur…

 

Mais il me répondit :

 

– Tu dois maintenant travailler. Tu dois repartir vers ta machine. Je t’attends ici. Reviens demain soir…

 

Mais je n’étais pas rassuré. Je me souvenais du renard. On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser…

E então, o que você achou do capítulo 21 do livro O Pequeno Príncipe? Gostou? Achou difícil acompanhar a leitura ou teve dificuldade com os vocabulários? E as perguntas? Escreva as respostas aqui nos comentários para que eu possa corrigir! E não se esqueça, toda sexta-feira lançarei um capítulo do livro junto com o áudio para que você faça uma imersão maravilhosa!

 

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À la prochaine,

 

Elisa.

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