Capítulo 13 – O Pequeno Príncipe em Francês

Este é o Capítulo 13 da série O Pequeno Príncipe em Francês. Você, assim como outros, provavelmente já escutou falar do livro O Pequeno Príncipe. Contudo, se você não faz a menor ideia de que livro é esse, recomendo ler o texto Littérature Française: Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry que postei dias atrás. E antes disso, ler o Capítulo 11 e 12 que já está postado. Toda sexta-feira será lançado um texto novo aqui no blog com o áudio do livro lido por mim, Elisa. 

 

Este livro é inspirado na vida real do próprio autor, Antoine de Saint-Exupéry.  Eu havia comentado por aqui, num texto passado, que iria fazer essa junção do blog com as leituras que realizei, et vóilà!, aqui está!

 

Espero que você goste dessa junção e seja participativo, afinal, essa leitura é para você realizar uma grande imersão na língua e literatura francesa!

Êtes-vous prêts à vous laisser surprendre par l’histoire du Petit Prince ?

Alors ouvrez grand vos oreilles…

1 – Escute o décimo terceiro capítulo de O Pequeno Príncipe

 

Eu o aconselho a escutar duas vezes o áudio do capítulo antes de passar para os próximos passos. Você pode escutar no Spotify, Deezer, Anchor e entre outras plataformas!

2 – Compreenda o vocabulário

 

Balivernes = disparates, bobagens

 

Businessman = homem de negócios

 

Crise de rhumatisme = crise de reumatismo

 

Dieu sait d’où = Deus sabe de onde

 

Dorées = douradas

 

Épouvantable = terrível

 

Éteinte = apagado

 

Étoiles = estrelas

 

Flâner = passear

 

Hanneton = besouro

 

Mouches = moscas

 

N’avait renoncé à une question = havia desistido de uma pergunta

 

Posséder = possuir

 

Rallumer = reacender

 

Règnent = reinam

 

Répéta = do verbo répéter no passé simple, repetiu

 

Renoncé = renunciado

 

Rêvasser = sonhar, divagar

3 – Ouça a história mais uma vez

Agora tente identificar as palavras do vocabulário na história, escutando-a mais uma vez.

4 – Responda as questões

 
Businessman

Écoutez l’histoire et donnez les informations suivantes:

 

1. Qui est l’homme que le Petit Prince rencontre?

 

2. Que fait cet homme?

 

3. Qu’est-ce que le Petit Prince a répété en lui-même durant le voyage ?

6 – Leia a transcrição do capítulo 13

 

Chapittre 13

 

La quatrième planète était celle du businessman. Cet homme était si occupé qu’il ne leva même pas la tête à l’arrivée du petit prince.

– Bonjour, lui dit celui-ci. Votre cigarette est éteinte.

 

– Trois et deux font cinq. Cinq et sept douze. Douze et trois quinze. Bonjour. Quinze et sept vingt-deux. Vingt-deux et six vingt-huit. Pas le temps de la rallumer. Vingt-six et cinq trente et un. Ouf ! Ça fait donc cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un.

 

– Cinq cents millions de quoi ?

 

– Hein ? Tu es toujours là ? Cinq cent un millions de… je ne sais plus… J’ai tellement de travail ! Je suis sérieux, moi, je ne m’amuse pas à des balivernes ! Deux et cinq sept…

 

– Cinq cent un millions de quoi ? répéta le petit prince qui jamais de sa vie, n’avait renoncé à une question, une fois qu’il l’avait posée.

 

Le businessman leva la tête :

 

– Depuis cinquante-quatre ans que j’habite cette planète-ci, je n’ai été dérangé que trois fois. La première fois ç’a été, il y a vingt-deux ans, par un hanneton qui était tombé Dieu sait d’où. Il répandait un bruit épouvantable, et j’ai fait quatre erreurs dans une addition. La seconde fois ç’a été, il y a onze ans, par une crise de rhumatisme. Je manque d’exercice. Je n’ai pas le temps de flâner. Je suis sérieux, moi. La troisième fois… la voici ! Je disais donc cinq cent un millions…

 

– Millions de quoi ?

 

Le businessman comprit qu’il n’était point d’espoir de paix :

 

– Millions de ces petites choses que l’on voit quelquefois dans le ciel.

 

– Des mouches ?

 

– Mais non, des petites choses qui brillent.

 

– Des abeilles ?

 

– Mais non. Des petites choses dorées qui font rêvasser les fainéants. Mais je suis sérieux, moi ! Je n’ai pas le temps de rêvasser.

 

– Ah ! des étoiles ?

 

– C’est bien ça. Des étoiles.

 

– Et que fais-tu de cinq cents millions d’étoiles ?

 

– Cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un. Je suis sérieux, moi, je suis précis.

 

– Et que fais-tu de ces étoiles ?

 

– Ce que j’en fais ?

 

– Oui.

 

– Rien. Je les possède.

 

– Tu possèdes les étoiles ?

 

– Oui.

 

– Mais j’ai déjà vu un roi qui…

 

– Les rois ne possèdent pas. Ils « règnent » sur. C’est très différent.

 

– Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles ?

 

– Ça me sert à être riche.

 

– Et à quoi cela te sert-il d’être riche ?

 

– À acheter d’autres étoiles, si quelqu’un en trouve.

 

« Celui-là, se dit en lui-même le petit prince, il raisonne un peu comme mon ivrogne. »

 

Cependant il posa encore des questions :

 

– Comment peut-on posséder les étoiles ?

 

– À qui sont-elles ? riposta, grincheux, le businessman.

 

– Je ne sais pas. À personne.

 

– Alors elles sont à moi, car j’y ai pensé le premier.

 

– Ça suffit ?

 

– Bien sûr. Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter : elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder.

 

– Ça c’est vrai, dit le petit prince. Et qu’en fais-tu ?

 

– Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C’est difficile. Mais je suis un homme sérieux !

 

Le petit prince n’était pas satisfait encore.

 

– Moi, si je possède un foulard, je puis le mettre autour de mon cou et l’emporter. Moi, si je possède une fleur, je puis cueillir ma fleur et l’emporter. Mais tu ne peux pas cueillir les étoiles !

 

– Non, mais je puis les placer en banque.

 

– Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

– Ça veut dire que j’écris sur un petit papier le nombre de mes étoiles. Et puis j’enferme à clef ce papier-là dans un tiroir.

 

– Et c’est tout ?

 

– Ça suffit !

 

« C’est amusant, pensa le petit prince. C’est assez poétique. Mais ce n’est pas très sérieux. »

 

Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes.

 

– Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j’arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C’est utile à mes volcans, et c’est utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n’es pas utile aux étoiles…

 

Le businessman ouvrit la bouche mais ne trouva rien à répondre, et le petit prince s’en fut.

 

« Les grandes personnes sont décidément tout à fait extraordinaires », se disait-il simplement en lui-même durant le voyage.

 

E então, o que você achou do capítulo 13 do livro O Pequeno Príncipe? Gostou? Achou difícil acompanhar a leitura ou teve dificuldade com os vocabulários? E as perguntas? Escreva as respostas aqui nos comentários para que eu possa corrigir! E não se esqueça, toda sexta-feira lançarei um capítulo do livro junto com o áudio para que você faça uma imersão maravilhosa!

 

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À la prochaine,

 

Elisa.

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