Capítulo 5 – O Pequeno Príncipe em Francês

Este é o Capítulo 5 da série O Pequeno Príncipe em Francês. Você, assim como outros, provavelmente já escutou falar do livro O Pequeno Príncipe. Contudo, se você não faz a menor ideia de que livro é esse, recomendo ler o texto Littérature Française: Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry que postei por aqui. E antes disso, ler o Capítulo 4 e os anteriores que já estão postados. Toda sexta-feira será lançado um texto novo aqui no blog com o áudio do livro lido por mim, Elisa. 

 

Este livro é inspirado na vida real do próprio autor, Antoine de Saint-Exupéry.  Eu havia comentado por aqui, num texto passado, que iria fazer essa junção do blog com as leituras que realizei, et vóilà!, aqui está!

 

Espero que você goste dessa junção e seja participativo, afinal, essa leitura é para você realizar uma grande imersão na língua e literatura francesa!

 

Êtes-vous prêts à vous laisser surprendre par l’histoire du Petit Prince ?

 

Alors ouvrez grand vos oreilles…

1 – Escute o quinto capítulo de O Pequeno Príncipe

 

Eu o aconselho a escutar duas vezes o áudio do capítulo antes de passar para os próximos passos. Você pode escutar no Spotify, Deezer, Anchor e entre outras plataformas!

2 – Compreenda o vocabulário

 

Arracher = arrancar

 

Aussitôt – imediatamente

 

Chaque jour = todo dia, dia a dia

 

Débarrasser = livrar

 

Départ = partida

 

Dès qu’on a su la reconnaître = mal a tenhamos conhecido

 

Doucement = lentamente, devagar

 

Hasard = acaso

 

Graines = sementes

 

Il me fallut = Foi-me preciso

 

Je n’aime guère = eu não gosto (guère substituiu o “pas” da negação)

 

Racines = raízes

 

Radis = rabanete

 

Rosier = roseira

 

Sagesse = sabedoria

 

Soigneusement = cuidadosamente

 

Troupeau d’éléphants = rebanho de elefantes

3 – Ouça a história mais uma vez

Agora tente identificar as palavras do vocabulário na história, escutando-a mais uma vez.

4 – Responda as questões

 
Les baobas

 

Écoutez l’histoire et donnez les informations suivantes:

 

1. Qu’est-ce que les moutons mangent ?

 

2. Le narrateur explique ce que sont les baobabs pour le Petit Prince. Que sont les baobas?

 

3. Pourquoi le Petit Prince veux que les moutons mangent les petits baobabs ?

6 – Leia a transcrição do capítulo 5

 

CHAPITRE V

Chaque jour j’apprenais quelque chose sur la planète, sur le départ, sur le voyage. Ça venait tout doucement, au hasard des réflexions. C’est ainsi que, le troisième jour, je connus le drame des baobabs.

 

Cette fois-ci encore ce fut grâce au mouton, car brusquement le petit prince m’interrogea, comme pris d’un doute grave :

 

– C’est bien vrai, n’est-ce pas, que les moutons mangent les arbustes ?

 

– Oui. C’est vrai.

 

– Ah ! Je suis content.

 

Je ne compris pas pourquoi il était si important que les moutons mangeassent les arbustes. Mais le petit prince ajouta :

 

– Par conséquent ils mangent aussi les baobabs ?

 

Je fis remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des églises et que, si même il emportait avec lui tout un troupeau d’éléphants, ce troupeau ne viendrait pas à bout d’un seul baobab.

 

L’idée du troupeau d’éléphants fit rire le petit prince :

 

– Il faudrait les mettre les uns sur les autres…

Mais il remarqua avec sagesse :

 

– Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit.

 

– C’est exact ! Mais pourquoi veux-tu que tes moutons mangent les petits baobabs ?

 

Il me répondit : « Ben ! Voyons ! » comme s’il s’agissait là d’une évidence. Et il me fallut un grand effort d’intelligence pour comprendre à moi seul ce problème.

 

Et en effet, sur la planète du petit prince, il y avait comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes. Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu’à ce qu’il prenne fantaisie à l’une d’elles de se réveiller. Alors elle s’étire, et pousse d’abord timidement vers le soleil une ravissante petite brindille inoffensive. S’il s’agit d’une brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s’il s’agit d’une mauvaise plante, il faut arracher la plante aussitôt, dès qu’on a su la reconnaître. Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince… c’étaient les graines de baobabs. Le sol de la planète en était infesté. Or un baobab, si l’on s’y prend trop tard, on ne peut jamais plus s’en débarrasser. Il encombre toute la planète. Il la perfore de ses racines. Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater.

« C’est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C’est un travail très ennuyeux, mais très facile. »

 

Et un jour il me conseilla de m’appliquer à réussir un beau dessin, pour bien faire entrer ça dans la tête des enfants de chez moi. « S’ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son travail. Mais, s’il s’agit des baobabs, c’est toujours une catastrophe. J’ai connu une planète, habitée par un paresseux. Il avait négligé trois arbustes… »

 

Et, sur les indications du petit prince, j’ai dessiné cette planète-là. Je n’aime guère prendre le ton d’un moraliste. Mais le danger des baobabs est si peu connu, et les risques courus par celui qui s’égarerait dans un astéroïde sont si considérables, que, pour une fois, je fais exception à ma réserve. Je dis : « Enfants ! Faites attention aux baobabs ! » C’est pour avertir mes amis d’un danger qu’ils frôlaient depuis longtemps, comme moi-même, sans le connaître, que j’ai tant travaillé ce dessin-là. La leçon que je donnais en valait la peine. Vous vous demanderez peut-être : Pourquoi n’y a-t-il pas, dans ce livre, d’autres dessins aussi grandioses que le dessin des baobabs ? La réponse est bien simple : J’ai essayé mais je n’ai pas pu réussir. Quand j’ai dessiné les baobabs j’ai été animé par le sentiment de l’urgence.

E então, o que você achou do quinto capítulo do livro O Pequeno Príncipe? Gostou? Achou difícil acompanhar a leitura ou teve dificuldade com os vocabulários? E as perguntas? Escreva as respostas aqui nos comentários para que eu possa corrigir! E não se esqueça, toda sexta-feira lançarei um capítulo do livro junto com o áudio para que você faça uma imersão maravilhosa!

 

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À la prochaine et bisous,

 

Elisa.

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